Il se charge d'abord d'animer le petit déjeuner avant de s'occuper l'esprit en participant au tâches ménagères.
Puis, c'est le départ pour Besançon pour une filature de la bande d'Hubert Pélican Coyote. Ils garent discrètement leur Nissan de fonction près du Doubs.
Le lieutenant G., qui s'est très bien informé hier, sait où retrouver la chef des voyous et guide l'équipe d'enquêteurs à travers la ville. Ils rejoignent d'abord l'église Saint Pierre dont le clocher servait de beffroi à l'hôtel de ville qui lui fait face.
Ils descendent ensuite la Grande Rue où naquit l'utopiste Charles Fourier.
Toujours sous la direction de leur guide, les équipiers entrent dans la cour du Palais Granvelle qui héberge le musée du Temps.
Celle qu'ils recherchent se trouve là, à la tête d'un groupe de touristes à qui elle fait découvrir la ville. Entre deux explications, elle devise avec un homme, toujours le même, que nous n'avons pas photographié mais que le lieutenant G. ne manque pas d'insérer dans sa boîte à portraits. Les officiers M. et E. s'inscrivent dans le groupe et laissent traîner leurs oreilles afin d'obtenir le nom du malfrat.
Les inspecteurs ayant appris qu'un autre membre de la bande de malfaiteurs se trouvera à la cathédrale Saint Jean à midi, ils empruntent à nouveau la Grande Rue jusqu'à la place Victor Hugo.
Sur la place, il ne manquent pas de s'incliner devant la demeure où est né le grand homme. Nous profitons de cette chronique pour préciser aux éventuels clients des parents de l'écrivain universel que la boutique du rez-de-chaussée est désormais fermée.
Avant d'y parvenir, le lieutenant E. et le caporal S. font une halte dans le jardin de l'ancien théâtre romain.
Pour parvenir à l'édifice religieux, il faut d'abord franchir la porte de la cité originelle de Besançon.
L'équipe du commissaire San Nono fait une halte sur le parvis de la cathédrale avant d'entrer.
L'homme sur lequel le commissaire veut en savoir un peu plus est surnommé "La Pendule" dans le milieu. C'est donc tout naturellement que les enquêteurs contournent le bâtiment et se rendent à l'horloge astronomique.
Le surnommé "La Pendule" est bien là, dans son costume de jésuite rangé des potaches. Il se lance dans une longue explication de l'auto-lubrification du rouage en laiton qui laisse son auditoire pantois.
Le commissaire San Nono, qui sait depuis belle heurette qu'il n'y a pas d'huile chez les Lettons, cherche vainement la marque de fabrique d'un maître-compagnon horloger estonien ou, éventuellement, lituanien.
Le reste de l'équipe est lui aussi captivé et cherche des indices du temps nécessaire au rapt d'un trou de gruyère.
Bien qu'il ait pu mettre un visage sur le nom de "La Pendule", le commissaire San Nono reste perplexe quant à la participation de celui-ci aux forfaits de la bande de Pélican Coyote.
Avant de se retirer, l'ensemble de l'équipe fait un dernier tour complet de ce miracle de la technique.
Avant de quitter la cathédrale, le caporal S. musarde dans l'édifice et s'arrête devant un baptistère, une descente de croix, une Cène aux traits modernes et quelques fresques bibliques.
Si ce matin le commissaire San Nono avait consulté son horoscope, il aurait certainement esquissé quelques pas de danse. En effet, dès leur sortie de la cathédrale, les lieutenants E. et G. consultent les menus d'un restaurant lorsqu'une vieille dame les aborde et les engage à entrer dans l'établissement qui n'est autre que celui du célèbre chef Tambouilline Man dont le chapeau est aussi célèbre que celui de ce cochon de Marc Vérat.
Le commissaire San Nono n'en revient pas car il suspecte depuis longtemps ce cuisinier d'être celui qui a élaboré les recettes du passe-passe de Pélican Coyote. Evidemment, il entraîne ses comparses à l'intérieur.
Le temps d'admirer la maison natale des frères Lumière et les enquêteurs prennent le bus pour arriver discrètement à la citadelle de Besançon où ils savent qu'ils retrouveront le pseudo-guide touristique Hubert Pélican Coyote.
De là-haut, la vue sur la ville est splendide.
Soudain, le lieutenant C. qui est en quelque sorte le barde Assurancetourix du groupe, est gagnée par la grandeur du lieu et déclame :
"Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l'empereur brisait le masque étroit.
Alors, dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole,
Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix;
Si débile qu'il fut, ainsi qu'une chimère,
Abandonné de tous, excepté de sa mère,
Et que son cou ployé comme un frêle roseau
Fit faire en même temps sa bière et son berceau.
Cet enfant que la vie effaçait de son livre,
Et qui n'avait pas même un lendemain à vivre,
C'est moi."
Simple souvenir de son concours d'entrée dans la police, résumera-t-elle.
Le groupe sait qu'il doit retrouver Pélican Coyote travesti en guide touristique. Il s'intéresse d'abord à Vauban et à sa fortification bastionnée.
Ils examinent précisément le plan de la citadelle puis ils attendent patiemment l'heure des visites.
A 15 heures, la guide Pélican Coyote arrive. Les enquêteurs s'immiscent dans le groupe qu'elle véhicule. Entre les informations qu'elle donne aux touristes, elle discute à voix basse avec deux personnes qui devraient être de ses complices. A tour de rôle les équipiers du commissaire San Nono les épient.
Si ses informations préalables étaient exactes, le commissaire San Nono connaît désormais les visages de tous les membres de la bande de ravisseurs de trous de gruyère. Il frappera demain. Il laisse le faux guide touristique quitter la citadelle et termine tranquillement sa visite avec son groupe.
Ils débutent par le zoo.
Ils débutent par le zoo.
Ils poursuivent par le bastion sud.
Ils vont ensuite déguster l'exposition "Espèces vivantes en voie d'apparition" de François Riou.
Ils terminent par l'exposition de sculptures en terre et minéraux du sénégalais Ousmane Sow.
Pour terminer leur journée, le commissaire San Nono et ses coéquipiers se laissent aller à un verre de bière, une spécialité briochée locale et un jambon cuit à la broche en attendant demain qui sera un autre jour.
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