jeudi 5 septembre 2013

En Franche Comté : les métamorphoses du commissaire San Nono (1)

Un jour, un industriel japonais décida d'investir dans la fabrication automobile...


Plus tard, un investisseur anonyme se lança dans la location de véhicules...


La conjonction de ces deux événements planétaires permet un matin au commissaire San Nono et à son équipe de prendre le départ vers la Franche Comté.



Pourquoi, me direz-vous, se rendre en groupe dans le 2-5 et le 3-9 ? L'explication nécessite un petit retour en arrière et concerne le comté, fromage franc-comtois par excellence. Vous n'ignorez pas qu'à l'origine et jusqu'à un temps très peu lointain, ce fromage, à l'instar du gruyère, était un fromage à trous. Ceci jusqu'à ce que l'histoire engendre le plus terrible malfaiteur que l'est eut connu, le célèbre Hubert Pélican Coyote. Ce terrible larron et sa bande mirent au point un procédé permettant de séparer sans bavure, le fromage proprement dit de ses trous qu'ils vendirent sans vergogne dans les pays du tiers et du quart monde à grands renforts de publicités précisant que le trou de comté est la seule nourriture permettant de garder la ligne. Quant au comté, il concentra beaucoup plus de matière au kilo qu'auparavant, ce qui permit au lobby fromager d'en augmenter le prix de manière exponentielle.

La supercherie ayant assez duré, le ministère public, qui vient de décider d'y mettre un terme, a besoin d'une équipe de fins limiers qui ne tarde pas à se mettre en route.



Le commissaire San Nono fixe la première étape de son enquête à Lons-le-Saunier où il organise un petit debriefing près des thermes lédonins.



Sitôt débarqué, le commissaire San Nono ordonne à son équipe de préparer le matériel nécessaire à un échange discret puis il se plonge dans une longue réflexion.




Non sans habileté, il ouvre ensuite les débats.



L'échange est intense et dure un temps certain.










Le groupe conclut que, dans le milieu, Hubert Pélican Coyote passe pour un "fondu". Afin d'en savoir plus sur ses méthodes, le commissaire et ses équipiers se dirigent sans attendre vers la Maison de la Vache qui Rit où la susnommée devrait pouvoir leur donner quelques éléments..


Avant de s'attaquer au fond, ils s'intéressent d'abord à la forme.




Ils se plongent ensuite dans le fond du problème, d'abord à l'aide de coupures de presse.








Ils dissèquent ensuite les lourds dossiers d'Interpol.




















Puis ils étudient la personnalité de chacun des membres de la bande.












Tenaces, ils ne négligent aucun détail.















Deuxième étape de l'enquête : Arbois où vivrait un des membres de la bande de contrevenants.


Jouant les touristes, l'équipe du commissaire San Nono flâne dans les rues de la cité jurassienne.






Certains se dirigent vers la Cuisance et les maisons qui la bordent.




Puis, discrètement, tous partent pour l'église où chacun est convié pour faire le point à 16 heures 15.



Ils déambulent dans la nef et, lorsqu'ils se croisent, ils échangent quelques brefs propos centralisés par le commissaire.



Ils en profitent pour admirer les vitraux...





... une agréable pietà...


... et un orgue discret...


 Selon les informations glanées par les membres de l'équipe, il semblerait qu'un malfaiteur vive à Arbois où il se serait reconverti dans la vigne. Problème : produit-il du Ploussard, cépage local rouge à jus blanc connu ici depuis le 14ème siècle qui donne un vin rouge léger ?


Peut-être cultive-t-il du Savagnin, autre cépage local, blanc celui-là, connu depuis le 13ème siècle et qui donne un vin de garde puissant et généreux ?


Où alors s'adonne-t-il à l'élevage du Trousseau, autre cépage rouge à jus blanc au mûrissement tardif qui donne un vin ferme et très sucré ?


Ou, encore, s'est-il investi dans une valeur sûre, universellement connue, qu'est le cépage blanc chardonnay ?


Afin d'en savoir plus, les équipiers du commissaire San Nono décident de se diriger vers le musée de la vigne et du vin où, au fil de leurs échanges avec la guide, il pourront éventuellement localiser l'objet de leur recherche.





Ils sont à l'écoute de chaque information...





... ils recherchent méticuleusement le moindre indice...




... et ils en profitent pour se documenter sur le travail du vigneron.




Bref, le commissaire San Nono peut être satisfait de l'efficacité de ses coéquipiers.


Dans l'état actuel de l'enquête, il n'est évidemment pas possible d'en dévoiler plus sur l'identité du malandrin et sur les éléments que possèdent les investigateurs. Nous pouvons seulement dévoiler qu'avant de quitter la ville, l'équipe retrouve le véhicule de l'homme recherché et y place un dispositif permettant de le suivre à distance.




Il leur faut maintenant quitter la ville et se faire oublier. Ils ont choisi de passer la nuit loin de là, à Huanne Montmartin où un logis à l'apparence sommaire mais finalement agréable les attend.



Enfin à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes, les enquêteurs peuvent échanger librement sur leur travail bénéfique de la journée.




La stratégie à suivre pour poursuivre l'enquête nécessite un dernier brain-storming qui, comme chacun sait, veut dire "Tempête de cranium". Ce soir, le débat nécessite des mimes, des schémas, des déclamations et même quelques chants.










Demain, un deuxième épisode nous attend qui permettra peut-être d'avancer dans le projet de démantèlement des voleurs de trous de gruyère...





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