Samedi 12 avril en fin d'après-midi, nous arrivons à Etel pour prendre possession de notre location avec vue sur le port et la Ria.
La Ria d'Etel est un petit fleuve côtier qui coule dans un aber : sa vallée profonde est envahie par la mer à marée montante.
(la Ria à marée basse) |
(la Ria à marée haute) |
Sur l'autre rive, se trouve le petit port du Magouer, sur la commune de Plouhinec, son chantier naval et son cimetière de bateaux.
Pour s'y rendre, il suffit de faire signe au passeur qui traverse la Ria pour venir vous prendre.
C'est ce qu'ont fait Edith, Sylvie et Michel.
A l'embouchure de la Ria, se trouve la barre d'Etel, une grande lame qui se forme à la rencontre de la marée montante et de l'écoulement des eaux du fleuve.
C'est là que le 03 octobre 1958, Alain Bombard est venu tester un canot de sauvetage de son invention en tentant de franchir la barre. Son embarcation s'est retournée et trois des occupants se sont noyés. Le bateau de sauvetage venu les secourir a chaviré à son tour et six sauveteurs ont péri dans l'opération. Une stèle marque le souvenir de cette catastrophe face à la barre.
Le port est un ancien port thonier reconverti en port de plaisance.
Au centre du village, trône l'ancienne école de pêche.
Ici, le thon (ou son souvenir) est partout : sur les ronds-points...
... au musée...
... au bistrot ...
... Michel en a même aperçu sur le balcon d'en face...!
Le tour du village permet de découvrir des beaux vestiges de maisons d'armateurs...
... une église particulière...
... et de belles demeures.
Ici, même les transformateurs électriques ont de l'allure...
... les bars aussi qui, comme chacun sait, ne sont pas des thons.
Sur la Ria, on peut suivre toutes sortes d'activités.
Parfois, à l'appartement, il y a ceux qui jouent les paparazzi...
... il y a celles qui jouent avec l'ascenseur et celles qui jouent avec les hublots...
... il y a celles qui fuient les paparazzi...
... il y a ceux qui lisent...
... il y a celles qui téléphonent et celles qui comptent leurs sous...
... il y a ceux qui font l'apéro...
... il y a ceux qui se remplissent le ventre...
... il y a celles qui siestent...
... et, il y a ceux qui bullent.
Puis, il y a la nuit qui tombe sur le port...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire