samedi 17 mai 2014

Une semaine en Bretagne : Belle Ile en Mer

Stationner, à Quiberon, relève de la quadrature du cercle. Nous choisissons donc une solution carrée en déposant notre véhicule dans un parking aux limites de la ville et nous rejoignons la gare maritime en bus.


Notre bateau ne tarde pas à accoster et nous embarquons tranquillement.


Nous montons sur le pont supérieur et nous avons le temps d'admirer la ville.


La plage, hier bondée, est aujourd'hui déserte.


Au-delà  du port, le château paresse au soleil du matin.


Les façades font elles aussi bronzette.


Le phare, relégué au centre-ville par on ne sait quel tour de passe-passe, veille, impassible, sur les trottoirs qui l'entourent.


Puis les moteurs vrombissent, les rouages, les poulies, les filins et les câbles s'ébrouent, et lentement le quai s'éloigne.


Durant quarante-cinq minutes, notre pavillon claque au vent du large et notre photographe peut s'en donner à coeur joie.



Nous longeons la côte nord de Belle-Ile et nous découvrons les façades de Sauzon.


Nous laissons à bâbord un navire norvégien qui vient de lâcher ses vikings sur des zodiacs.



Nous passons ensuite sous l'imposante citadelle Vauban.



Le Palais se dévoile alors à nous.



Nous nous présentons face à l'entrée du port en doutant un peu de notre capacité à la franchir.



Sur la jetée, les schtroumpfs norvégiens ont lancé les paris : entreront-ils leur drakkar dans le port ? Ne l'entreront-ils pas ?



Dans le port, un corsaire en stand-by monte à la hune pour assister au spectacle.




Mais notre capitaine est un artiste et il nous conduit à quai sous l'oeil maraud des sentinelles attentives.




Sans tarder, nous longeons le port de plaisance pour nous rendre à la gare routière où nous embarquons dans un pullman insulaire.



Un quart d'heure plus tard, l'autocar nous dépose à Sauzon et ses façades colorées.



Nous rejoignons le port, serein à marée basse.



Nous traversons le village sur les quais.



Affamés, nous nous installons à la terrasse de l'hôtel restaurant du Phare pour prendre un repas attendu et qui s'avère de être de qualité.


Nous paressons longtemps à table devant le spectacle reposant de l'océan qui remonte.





Puis c'est l'heure du départ pour une petite balade à pied sur le sentier côtier.


Nous admirons les sculptures locales puis nous commençons par une montée sévère.



En chemin, nous faisons une halte près de l'église romane.




Au sommet de la côte, une plaque nous apprend que Voulzy a fait des émules... A moins que ce ne soient les émules qui lui aient inspiré sa chanson !



Nous dépassons des murs de pierre fleuris...


... Nous croisons quelques maisons agréables avant de parvenir au sentier côtier à Port Puce.





Désormais, nous allons marcher vers la Pointe des Poulains dans un paysage idyllique et sous une température de 30°.



Aujourd'hui, la mer est étale. Parfois nous nous imaginons être sur la côte corse.




Les arrêts sont nombreux, tant pour s'extasier que pour photographier : le groupe se disperse dans les ajoncs.



Parfois, le chemin nous emmène vers une demeure isolée.


Parfois, il nous ramène à la mer et sa quiétude de l'après-midi.




Plus loin, nous descendons sur la plage de Bordery où nous attend un lézard XXL.



Après une nouvelle ascension, c'est la descente vers Deuborh



Et nous continuons.




Le paysage se transforme peu à peu et se fleurit.




Par endroits, nous croisons quelques touristes placides.




Chose rare, nous surprenons même un coucou esseulé.


Sans nous en apercevoir, nous parvenons à Porh Penhoët qui nous découvre le phare des Poulains avec plus de précision.



Encore quelques minutes de marche et nous atteignons la pointe.






Nous poussons jusqu'au musée Sarah Bernhardt qui fut une habitante de l'île où nous attendons le bus.


De retour au Palais, nous prenons le temps de flâner dans la ville.










Il nous reste encore quelques minutes pour attendre notre bateau et faire connaissance avec les autochtones.





Notre ferry apparaît et nous emporte vers Quiberon avec des images splendides plein la tête.



NB : Les photos portant une date et un horaire sont l'oeuvre de Michel Bénard : Gloire et Paix à son appareil photographique !

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